{.left} Il y a des jours où on ne sait pas se décider pour un film : entre les horaires qui ne vont pas, la salle qui ne va pas … Dans ce cas, ma solution : partir à l’aventure. De bien grands mots vous me dites ? Mais non ! Il suffit de vous faire une bonne balade à pattes dans Paris, pour arriver à votre salle favorite, et choisir le premier film qui démarre (en évitant un film déjà vu). Le sort m’a sélectionné Contrebande.
Jusqu’à ce soir, je n’avais vu que le titre dans les horaires affichés sur Allociné mais cela ne m’avait pas interpellé. Il est donc clair, que sans connaître le synopsis ni avoir vu la bande annonce, je m’engageais sur ce film sans aucun a priori. On suit donc un contrebandier repenti obligé de reprendre les affaires pour sauver sa famille. Son aventure le conduira au Panama. Hasard ou coïncidence, le matin même je me documentais un peu sur le Canal de Panama … Personnellement, cela m’a bien fait rire ! Pour en revenir au film, c’est du déjà vu à maintes reprises. Le premier titre qui me vient en tête, c’est 60 secondes chrono. Mais j’y retrouve un peu l’ambiance d’un The Town. Rien de bien novateur, les habitués décoderont l’intrigue dans les premières minutes du film. Reste quelques scènes sympa et surtout voir les idées pour planquer la marchandise (cf la fin du film). Cependant, je pense qu’un élément du film, démontrant le niveau des douaniers et du capitaine du navire, nous résume assez bien la qualité du film : “Oh une bâche !” Le film se regardant facilement en vidéo ou avec une carte illimité, je vous laisse le soin de replacer cette citation dans son contexte. Sur ce, je retourne programmé ma prochaine contrebande à faire circuler entre la cuisine et le salon.