Aladeen{.left} Imaginez que l’Amérique soit une dictature. Vous pourriez laisser 1% des gens posséder toutes les richesses du payer. Vous pourriez laisser vos amis s’enrichir en baissant leurs impôts et combler leurs pertes. Vous pourriez interdire aux pauvres les remboursements de santé et l’éducation. Vos médias seraient entièrement libres mais aux mains d’une seule personne et sa famille. Vous pourriez torturer des prisonniers étrangers. Vous pourriez trafiquer les élections. Vous pourriez mentir sur les raisons d’aller en guerre. Vous pourriez remplir vos prisons avec un groupe particulier de personnes et personne ne s’en plaindrait. Vous pourriez utiliser les médias pour effrayer les gens pour qu’ils supportent une politique qui va à l’encontre de leurs intérêts.” … Oui, ne faisons qu’imaginer.

Après tout, Kim Jong-Il considère que ce film est de la bombe. Alors pouvons-nous être d’accord avec un dictateur ? Mis à part leur complexe de supériorité, leur délire psychotique, leur démesurée ridicule (je vous laisse comprendre), ce sont des hommes comme les autres … Nous sommes d’accord sur notre désaccord. Ce film est de la bombe. Mais les dictateurs ne sont pas comme vous et moi. Quoi qu’ils sont peut-être comme moi (concernant leur égo) : bah oui, ce n’est pas moi qui vais être comme eux ! Comment résister aux explosions de rire que nous confère le film tout au long de sa petite heure et demie. Sacha Baron Cohen enfile le costume du dictateur Aladeen regroupant tous les stéréotypes médiatiques des dictateurs récemment tombés ou morts. Un dictateur inculte, champion de ses propres JO, acteur oscarisé à de multiples reprises à sa propre remise de prix pour ses propres films, aimé d’un pays motivé à l’aimer, … Aladeen est parfait en tout point. Tout lui réussit s’il l’a décidé. Sinon … couic … Reste que le pouvoir attire toujours la convoitise, surtout de ceux qui veulent en plus l’argent. Et là, c’est le drame. Le voyage politique à New York se transforme en putsch presque raté qui nous offre l’une des meilleures comédies de l’année, dans la droite ligne de ce que nous avait offert Borat et son voyage en Amérique profonde. Les stéréotypes sont amplifiés. La bien pensante amérique malmenée. La politique bénéfique ridiculisée. Et bien sûr, l’argent ne fait pas le bonheur mais achète tout le monde, les artites en tête de liste (Megan Fox, Edward Norton, …) Aladeen nous offre donc un film Aladeen. Il est donc Aladeen d’aller le voir pour s’Aladeen de rire. Un avis Aladeen sans Aladeen. Juste Aladeen.

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